Séraphine Louis à Senlis
Journées du patrimoine, une bonne occasion, à Senlis par exemple, de pouvoir jeter un oeil derrière ce que cachent habituellement certains portails d'hôtels particuliers, mais aussi de visiter librement certains musées, dont toujours à Senlis, celui notamment où se trouvent exposées quelques oeuvres de l'artiste de la ville, Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, dont son "arbre de vie".
C'est le film à succés
et aux récompenses nombreuses "Séraphine" admirablement interprétée par Yolande Moreau début octobre 2008 (cf Séraphine de Senlis, la Césarisée au musée Maillol ) qui a fait découvrir en fait cette artiste au talent reconnu tardivement après
qu'elle eût sombré dans la folie...
Déjà à l'honneur dans ces pages, déjà lors de précédentes journées spéciales à Senlis, mais c'était alors au Musée de la Vènerie, en 2010 (le Musée
de l'Art et de l'archéologie étant vraisemblablement en travaux alors) on
pouvait découvrir l'une de ses premières oeuvres "Fleurs dans un panier".
On connaît bien son arbre de Paradis
mais l'on connaît moins "les cassis"
ou "les grenades".
Sur la technique "artisanale" utilisée par Séraphine et quant à son art, de nombreux sites spécialisés en parlent beaucoup;
dans le musée, on trouve aussi une boîte de gouaches et des pots à crèmes...
Ci-après, un extrait du site Wikipedia que l'on peut retrouver là
L'art de Séraphine
Séraphine utilisait des couleurs qu'elle préparait elle-même, ainsi que du Ripolin qu'elle mélangeait avec d'autres produits. De façon un peu plus tardive, lorsque Wilhelm Uhde lui en a donné les moyens, elle utilisait des vernis. En ce qui concerne les pigments et les couleurs, elle n'a jamais dévoilé son modus operandi. Fait remarquable, sa matière picturale tient particulièrement bien et ne pose que peu de soucis de conservation10. Ses peintures ont un aspect mat, presque ciré. Parfois, la signature est gravée au couteau, révélant une sous-couche de couleur contrastée. Il semble qu'elle signait ses peintures avant de les peindre10.
On peut remarquer que ses peintures comportent presque toutes, dans le quart inférieur, une bande ou une zone qui est manifestement d'un autre ordre que le reste de l'image : les fruits et fleurs continuent à s'épanouir dans cette région particulière de la peinture, mais d'autres éléments - herbes, feuilles plus sombres que dans le reste du tableau - invitent à imaginer cet espace spécifique comme une sorte de soubassement, de souterrain où tout s'enracine, de monde d'en-bas. Ce principe de composition rigoureux se répète sur de nombreux tableaux. Il rappelle certaines racines peintes par Frida Kahlo, qui s'inspirait quant à elle des ex-voto populaires mexicains.[réf. souhaitée]
Le besoin irrépressible de création fait de Séraphine, pour reprendre les termes de Bertrand Lorquin, conservateur du musée Maillol, une artiste dévorée par « cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky » (présentation de l'exposition Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis, Musée Maillol, 1er octobre 2008 - 18 mai 2009)."
Photos réalisées au Musée de l'art et de l'archéologie de Senlis le 15 septembre 2012
NB 1 : transposé sur la nouvelle plate-forme d'Over-Blog, pour réaliser la même présentation que ci-dessus, d'abord j'ignore si en l'état elle serait possible, et si oui, cela nécessiterait de super connaissances en langage codes css et langage html et beaucoup de patience...
NB 2 : Séraphine aurait pu intégrer mes "Femmes du Monde" ( i c i dans ces pages
ou l à sur mon autre blog test
sur le Béta-site ob, on y écoute "Toutes les femmes"... ont le pouvoir par Tal)