Michel Berger, 20 ans
Brillant auteur compositeur interprète, père éminent professeur de médecine, mère concertiste, il avait tout pour lui, mais sa vie, courte, fut jalonnée de drames qui chacun l'ont ébranlé jusqu'à le fragiliser à l'extrème jusqu'à ce jour fatal du 2 août 1992...
Car réussir dans la vie n'est rien si l'on ne réussit pas sa vie...
Probablement frustré de ne pas rencontrer, au travers de ses propres albums, le même grand succés qu'il a su insuffler aux autres, à celles et à ceux pour qui il a écrit des tubes, c'est sans doute la passion contrariée vouée à Véronique Sanson qui l'aura le plus miné, un vide que France Gall a pu sembler combler peut-être un moment, mais si l'on en juge par le dialogue que ces deux-là s'adressaient encore par chansons interposées, nul doute que la flamme d'origine était toujours bien présente et ne faisait que raviver une blessure jamais cicatrisée...
"Starmania" l'aura sans doute fait connaître du grand public.
Sa palette fut grande de sensibilités diverses :
- Réaliste, "La groupie du pianiste" - "Si tu plonges"...
- Grave, "La minute de silence" - "Diego, libre dans sa tête" - "Ballade pour une Pauline triste"...
- Drôle, "Voyou" - "Mon fils rira du Rock'n Roll" - "Mademoiselle Chang"...
- Romantique, "La déclaration d'amour" - "Quelques mots d'amour"...
- Triste, "Seras-tu-là" - "Si tu t'en vas" - "Donne-moi du courage" - "Attends-moi"...
etc...
Michel Berger, né le 28 novembre 1947 à Neuilly sur Seine, décédé le 2 août 1992 à Ramatuelle.
Photo AFP / Jacques Demarthon, empruntée au site de l'Express qui lui consacre un long article (avec nombreuses vidéos); c'est i c i