Chasse au cerf, les chasses de Mulan...
Après " rencontre... " (avec un bien beau et jeune chevreuil !:-), place au gros, du gros gibier, du majestueux, place au seigneur des forêts, le cerf, dans une évocation de chasses sur soie : issues d'une fort belle exposition, "Les très riches heures de la Cour de Chine" en 2006 au Musée Guimet,
quelques photos de "Les chasses de Mulan"...
Pour en parler, un site parfaitement adapté
" Art aujourd'hui " (extraits...)
Pour célébrer le cinquième anniversaire de sa rénovation et de sa réouverture, [c'était du 26 avril au 4 septembre 2006] le musée Guimet expose pour la première fois un ensemble exceptionnel de rouleaux peints, commandes impériales destinées à célébrer des évènements marquants du règne de trois grands souverains Qing : Kangxi (1662 – 1723), Yongzheng (1723 –1736) et Qianlong (1736 – 1796). Plus d’une centaine d’œuvres des dynasties Ming et Qing sont présentées : rouleaux monochromes et feuilles d’album, peintures sur éventails, estampes, porcelaines, albums de sceaux impériaux et ouvrages traitant de perspectives.
Le règne de ces trois puissants empereurs constitue un des grands moments de l’histoire de la Chine. Plusieurs manifestations leur ont été consacrées récemment dans le monde : au musée de Versailles, l’exposition Kangx, à la Royal Academy of Arts de Londres - en collaboration avec le musée de la Cité interdite de Pékin - China: The Three Emperors, 1662 – 1795. Toutes deux ont rencontré un très grand succès. Le musée Guimet apporte une contribution majeure au sujet en déployant pour la première fois à Paris les neuf rouleaux impériaux, véritable trésor de ses collections, dont certains mesurent jusqu’à seize mètres. C’est l’occasion unique de découvrir des œuvres trop précieuses pour être présentées au public en dehors d’évènements exceptionnels, qui sont aussi des manifestes de la politique impériale, ainsi que le montrent bien les visites impériales dans les provinces, les cérémonies marquantes du calendrier solaire, les ambassades ou les chasses qui constituent pour les Mandchous et les Mongols de véritables exercices militaires.
Au fil de ces rouleaux aux somptueuses couleurs et devant ces scènes pleines de vie qui abondent en détails pittoresques dans de poétiques paysages formant un véritable panorama de la Chine des XVIIème et XVIIIème siècles, le visiteur peut retrouver l’émerveillement que l’on ressent devant les miniatures des Très Riches Heures médiévales. Il peut également constater combien cette peinture, relevant d’une tradition profondément chinoise, a exercé une réelle force d’attraction sur des artistes occidentaux appelés à collaborer à plusieurs commandes impériales, notamment le peintre jésuite Castiglione, qui devint peintre officiel de l’empereur Qianlong. On reconnaît sa main dans plusieurs des rouleaux du musée Guimet. Le musée national du Palais de Taïpé a prêté pour l’exposition deux de ses œuvres, dont la célèbre peinture L’impératrice surveillant les rites de la sériciculture.
Très beau et très riche musée dédié aux arts asiatiques, près du Trocadéro, pas très loin d'autres musées intéressants,
celui de la marine, de l'architecture, de l'art moderne de la ville de Paris, etc...
Musée Guimet "Les très riches heures de la cour de Chine"
Photos réalisées le 27 décembre 2012
Précédemment, dans ce même musée,
pour se détendre : Sourires :-)