BLOG en pause à Compiègne, une ville chère à mon coeur
Ce blog va marquer une pause, une vraie pause... et pour la circonstance, ce sera, pour l'image, à Compiègne, une ville qui m'est chère pour un certain nombre de raisons.
Pour une pause, il peut être agréable de se mettre au vert, et pour commencer, ce petit parc, discret mais bien agréable, le parc de Songeons est situé juste derrière le musée Vivenel, tout près de la Tour Jeanne d'Arc,
une grande figure emblématique de la ville (cf Héroïne pure à Compiègne)
Le site majeur de la ville, le plus connu, c'est son château, son parc et l'étonnante trouée qui monte vers les Beaux-Monts à 4,7 km du château que
j'ai déjà évoqué dans Compiègne, château
impérial, forêt royale
Au coeur de la cité, l'Hôtel de Ville (tout début du XVIème siècle) s'est réservé, et c'est bien normal, une place à sa mesure...
Son beffroi pittoresque où résident et travaillent encore quelques carillonneurs, se trouve juste en ligne de mire de la rue Saint-Corneille.
Ville sous-préfecture du département de l'Oise, Compiègne compte près de 42000 habitants.
L'architecture urbaine y est d'autant plus remarquable qu'elle est stylée et variée.
De l'utilisation de la pierre
à la brique
et jusqu'au recours aux colombages,
ici dans l'espace piétonnier
ce mélange de matériaux et de styles apporte beaucoup de charme à la ville et incite à la flânerie et à l'observation.
La rénovation récente reste de pierre, et d'une sobriété exagérée ... il lui faut d'avenantes publicités pour lui donner un peu de lustre.
Outre le château, le patrimoine historique d'origine religieuse est conséquent, on n'a pas de peine à le croire.
L'ancien Hôtel Dieu Saint Nicolas fait office aujourd'hui de centre d'accueil, de luxe, à nombre d'expositions, salons, concerts, etc...
Très bel édifice avec sa superbe rosace et ses vitraux intérieurs, consacrés pas mal à Jeanne d'Arc, l'église Saint-Antoine
L'église Saint Jacques, que je ne suis pas seul à photographier !
Elle tient son patronyme d'une des routes de Compostelle. Jeanne d'Arc serait venue y communier peu avant sa capture en 1430 !...
Adossé à cette église, le monument aux morts.
Si cette ville est chère à mon coeur, c'est à plus d'un titre, et je ne suis pas sûr de pouvoir en parler beaucoup maintenant.
En bref, c'est dans cette ville que j'ai commencé en fait ma vie d'adulte, en y trouvant du travail, et ce à deux reprises.
La première en mai 68, après avoir réalisé que les études supérieures n'étaient pas faites pour moi, (ou l'inverse ) j'ai été embauché comme manoeuvre dans une cartonnerie qui d'ailleurs existe encore (site ici ), une riche expérience qui m'a fait connaître la dureté du travail ouvrier, les longues journées, le travail posté, les 3x8.
La seconde, ce fut au retour du service militaire, en juillet 70,
j'ai eu la chance et l'opportunité d'intégrer ici l'agence de Compiègne de la Société Générale (je note que le groupe va nettement moins bien depuis que j'en suis sorti pour cause de retraite... ).
A cette occasion, je remercie vivement ma soeur qui m'a généreusement offert l'hospitalité sans laquelle je n'aurais pu mener à bien ces projets.
J'avais un frère, aujourd'hui disparu, qui habitait aussi
à Compiègne, dans ce quartier à vocation sociale, rénové depuis.
Compte tenu de ces attaches, mes parents sont venus s'installer à Compiègne en 1976 pour profiter d'une retraite bien méritée. Venant d'un tout petit village de l'Aisne, où ils habitaient un logement de fonction (mon père était ouvrier communal, je suis très fier de mes parents et je leur suis reconnaissant des valeurs qu'ils m'ont transmises), ils avaient trouvé à Compiègne un petit appartement en location où ils se trouvaient bien; hélas, ils n'en ont pas profité très longtemps.
Aujourd'hui, ils reposent dans l'un des cimetières de la ville; j'ai bien sûr une pensée particulièrement affectueuse pour eux.
Voilà, l'essentiel est dit, je ne pouvais décemment pas faire un assez long billet sur cette ville sans citer ce pour quoi elle m'est aussi chère, mais pour
terminer comme j'ai commencé, du vert encore et toujours dans ce joli parc de Songeons...
Photos réalisées le 20 juillet 2010 (en grand comme d'habitude par un clic ou deux).
Pour d'autres photos de cette belle ville, une autre bonne adresse, celle des
Restos du Coeur de l'Oise, l'article s'intitule à juste titre
Compiègne, ville historique photogénique
Ainsi donc, à défaut de souffler ses quatre bougies (4 ans le 24 septembre !) ce blog va souffler un peu... ça n'est pas la première fois, la plus longue remonte à son premier anniversaire, j'avais alors écouté cette voix (France Gall) qui me chantait "débranche" !...
... c'était à Belle île en Mer, BLOG en pause ... elle a duré un peu plus de deux mois. Une autre fois, c'était l'année dernière, pour un peu plus de deux semaines : Pause !
MERCI à toutes et à tous qui portez intérêt à ce blog et à bientôt...
Mes parents aimaient beaucoup cette chanson "Les roses blanches" de Berthe Sylva, je la leur dédie.