Hommage à l'homme noir au musée d'Orsay par Charles CORDIER
Demain, un homme noir rentrera à la Maison Blanche et prendra la tête du pays le plus puissant du monde; la tâche qui l'attend est immense, gageons qu'il saura
être à la hauteur des attentes.
Charles Cordier, sculpteur français (1827-1905), rencontre en 1847 un modèle africain, ancien esclave, qui le frappe par sa beauté; il lui rend hommage par ce buste extraordinaire de justesse et d'intensité.
Il lui attribue ce titre de "Nègre du Soudan" sans doute par provocation tant il restitue à cet homme, par son oeuvre, avec un profond respect, toute la fierté et la noblesse qu'il mérite.

Que de chemin heureusement parcouru depuis l'esclavage et son abolition au XIXème siècle. En France, c'est un décret du 27 avril 1848 qui signe la fin de l'esclavage dans les colonies françaises, les britanniques l'avaient fait depuis 17 ans déjà.

Ce buste fait partie d'un ensemble de trois oeuvres réalisées par Cordier, bustes situés au fond du musée, au rez-de-chaussée, près de la grande sculpture des Quatre parties du monde, oeuvre de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875).

J'aurai l'occasion plus tard de vous montrer les deux autres bustes, L'Arabe d'El Aghouat en burnous et La Capresse des colonies.
Photos réalisées au musée d'Orsay le 8 janvier 2009.
Charles Cordier, sculpteur français (1827-1905), rencontre en 1847 un modèle africain, ancien esclave, qui le frappe par sa beauté; il lui rend hommage par ce buste extraordinaire de justesse et d'intensité.
Il lui attribue ce titre de "Nègre du Soudan" sans doute par provocation tant il restitue à cet homme, par son oeuvre, avec un profond respect, toute la fierté et la noblesse qu'il mérite.

Que de chemin heureusement parcouru depuis l'esclavage et son abolition au XIXème siècle. En France, c'est un décret du 27 avril 1848 qui signe la fin de l'esclavage dans les colonies françaises, les britanniques l'avaient fait depuis 17 ans déjà.

Ce buste fait partie d'un ensemble de trois oeuvres réalisées par Cordier, bustes situés au fond du musée, au rez-de-chaussée, près de la grande sculpture des Quatre parties du monde, oeuvre de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875).

J'aurai l'occasion plus tard de vous montrer les deux autres bustes, L'Arabe d'El Aghouat en burnous et La Capresse des colonies.
Photos réalisées au musée d'Orsay le 8 janvier 2009.