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Publié par Jacques Bousiquier

Trois sœurs, soudées, chamboulées pour cause de grave maladie cardiaque de Linda, la deuxième, des caractères forgés en conséquences, trempé pour l'aînée, Katharina, qui a du faire face alors qu'elle n'avait que cinq ans, fragile pour la cadette, Clara, surprotégée, Linda pressent qu'elle ne survivra pas à l'issue de cette énième opération prévue dans quelques jours, elle tient à passer un dernier week-end avec ses sœurs aimées...

Superbement interprété et filmé, tout en nuances de regards, d'émotions retenues, il y a à la fois de la joie d'être réunies, et toujours en arrière-fond cette menace prégnante...

Le spectateur lui, connaît d'emblée l'issue fatale, il n'en est que plus accroché...

Un très beau film de Lars Kraume, sorti en 2013, rediffusé hier soir sur Arte que l'on peut revoir encore en un "replay" de bonne qualité.

Mes sœurs, un très beau film fort émouvant
Mes sœurs, un très beau film fort émouvantMes sœurs, un très beau film fort émouvantMes sœurs, un très beau film fort émouvant
Mes sœurs, un très beau film fort émouvant
Dans le rôle principal,
Linda est interprétée par

Jördis Triebel

L'aînée Katharina par

Ninan Kunzendorf

et la cadette, Clara, par

Lisa Hagmeister

Mes sœurs, un très beau film fort émouvantMes sœurs, un très beau film fort émouvantMes sœurs, un très beau film fort émouvant
Mes sœurs, un très beau film fort émouvant

Ci-après ce qu'en écrivait Hélène Rochette dans Télérama

SYNOPSIS

Victime d'une malformation cardiaque, Linda, jeune trentenaire, pressent qu'elle ne survivra pas à sa prochaine opération du coeur. En guise d'adieu, elle emmène ses deux soeurs dans la maison de vacances de leur enfance, sur le littoral de la mer du Nord. Clara, la cadette, tente de camoufler son mal-être sous des dehors joyeux. L'aînée, Katharina, mère de famille débordée, perd un peu de sa raideur. Malgré sa santé fragile, Linda s'adonne à quelques folies...

LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 31/10/2015

Son visage marmoréen s'empourpre à la moindre émotion. Trentenaire enjouée, Linda vit au rythme des saccades de son coeur défaillant. Née avec une malformation cardiaque, la jeune femme doit ­affronter une énième opération. Pressentant que ses heures sont comptées, elle s'octroie une escapade improvisée avec ses deux soeurs sur le lieu de leurs ­vacances enfantines. Cette fuite insensée, en bordure de la mer du Nord, se nimbe des accents mélancoliques d'une course contre le temps.

Débutée sans ménagement dans les ­couloirs d'une morgue, cette fiction intimiste évacue tout suspense et tout pathos liés à l'hypothétique survie de l'héroïne. Centré sur les douleurs du trio sororal, ­transfiguré par l'inéluctable séparation, le réalisateur cadre ses actrices en plans serrés, les enveloppe d'amples mouvements de caméra, épouse leurs soubresauts et leurs brisures.

L'ultime pérégrination dans un Paris idéalisé, où l'on croise une vagabonde égarée, moitié médium et moitié kleptomane, jouée par Béatrice Dalle (si, si !), n'évite pas les clichés. Mais la vibrante Jördis Triebel se débat avec tant de grâce dans ce combat perdu d'avance contre la Camarde qu'elle dote ce road movie automnal d'une tonifiante et précieuse énergie. — Hélène Rochette


Hélène Rochette

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