La fracture sociale... qui paye ?
Entendu hier matin sur France-Inter, selon les résultats d'une enquête relative à l'évolution du positionnement social des français : "les riches sont devenus plus riches, et les pauvres sont devenus plus pauvres" ... bonne nouvelle pour certains, et pour les autres, qui s'en étaient évidemment rendu compte, ça leur fait "une belle jambe" !...
"Nous allons réduire la fracture sociale" déclarait de façon péremptoire un certain JC (non ce n'était pas Jésus, mais le grand Jacques); aujourd'hui, plus que jamais, cette fracture s'est aggravée et l'on sait bien qui en paye le plus lourd tribut...
Un autre, moins grand, mais non moins dépourvu de hautes ambitions, tout aussi sûr de lui, candidat déclaré déclarant quelque chose comme "Je veux que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir ni d'y mourir de froid, ... et je vais vous dire... " et bla bla bla, etc...
C'était en décembre 2006, no comment...
Entendu encore, décidément très en verve France-Inter hier, cette autre blague qui au fond n'en est même pas une : "Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade", faisant référence là à une autre enquête sur la médecine en France; pour être soigné plus rapidement, mieux vaut habiter sur la Côte d'Azur (à Nice, on obtient un rendez-vous chez un spécialiste dans les 8 jours, chez moi, un rdv chez l'ophtalmo, il faut le programmer 4 à 5 mois d'avance; à noter que j'en ai obtenu un sous 8 jours aussi, à Rueil-Malmaison...)
Et pour finir ce tableau des enquêtes, il ressortirait que la justice a tendance à se montrer plus clémente envers les classes sociales aisées et plus répressive envers les petites gens; allons bon, tout ça n'est probablement que rumeurs qui ne valent vraiment pas qu'on s'y intéresse...
Ces photos poignantes de personnes en détresse faisaient partie d'un tableau du concert des Enfoirés à Nice; les artistes interprétaient la chanson "Ta main" de Grégoire, et vers la fin, les panneaux-photos se retournaient pour faire apparaître le portrait de Coluche... je peux vous assurer que dans la salle entière, par cette chanson, cette interprétation, ces photos, la présence de Coluche, on a ressenti de grands frissons et l'on a vu passer de beaux moments d'émotions...
On n'avait peut-être pas besoin d'enquêtes mais elles ont au moins ce mérite de nous plonger dans cette réalité, les faits sont là, palpables, tragiques parfois, mais pas inévitables, pas irrémédiables, on peut participer même modestement à les atténuer, et bien sûr il faut surtout s'en souvenir, toujours, dans nos grands rendez-vous citoyens, mais pas seulement, dans la vie de tous les jours c'est possible aussi...
Prenons donc la vie comme une symphonie "aigre-douce"
à l'instar de ce groupe "The Verve" que l'on entend dans "Bitter Sweet Symphony", un très bel hymne je trouve...
Si vous voulez les paroles traduites, les voici :
Bitter Sweet Symphony (Symphonie Aigre Douce)
Parce que c'est une symphonie aigre douce, c'est la vie
Essayer de joindre les deux bouts,
Tu es un esclave de l'argent, puis tu meurs
Je t'emmenerai sur le seul chemin que j'aie jamais connu
Tu sais, celui qui t'amène aux endroits
Où toutes les veines se rejoignent, oui
[Refrain]
Sans changement, je peux changer, je peux changer, je peux changer,
Mais je suis ici, dans mon moule, je suis ici dans mon moule
Mais je suis un million de personnes différentes d'une journée à l'autre
Je ne peux changer mon moule, non, non, non, non, non, non, non
Bien, je n'ai jamais prié,
Mais ce soir, je suis à genoux, oui
J'ai besoin d'entendre quelques sons reconnaissant la douleur en moi, oui
Je laisse la mélodie briller, je la laisse nettoyer mon esprit,
Je me sens libre maintenant
Mais les ondes sont propres et plus personne ne chante pour moi maintenant
[Refrain]
As-tu jamais été déprimé ?
Je peux changer, je peux changer
Parce que c'est une symphonie aigre douce, c'est la vie
Essayer de joindre les deux bouts,
Essayer de trouver un peu d'argent, et tu meurs
Je t'emmenerai sur le seul chemin que j'aie jamais connu
Tu sais, celui qui t'amène aux endroits
Où toutes les choses se rencontrent, oui
[Refrain]
Je ne peux changer mon moule, non, non, non, non, non, non, non
Nous avons ces mélodies de sexe et de violence, et le silence
(As-tu jamais été déprimé ? )
(Je t'emmenerai sur le seul chemin que j'aie jamais connu)
xxxxxxxx
Les photos ont été réalisées au Palais Nikaïa à Nice le dimanche 31 janvier, elles sont toutes visibles en grand par un clic.
J'ai largement "couvert" ce concert des Enfoirés dont j'ai publié ma "compil" le jour de la retransmission télé, voir
Les Enfoirés 2010 à Nice, la compil d'Images du Beau du Monde
Billet postérieur en rapport :
Parlons encore de cette journée du 17 octobre du refus de la misère